LogAbax Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/LogAbax LogAbax est un constructeur informatique français. |
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Etymologie du sigle LogAbax
Composé de deux abréviations :
Log venant de Logarithme et
Abax venant de Abaque (boulier
romain).
LogAbax est le nom d'un
Compteur Rectiligne Algébrique conçu
par
Francisco CAMPOS
Historique de la société :
1942 - Création de
La Société Française des Brevets LogAbax
Afin de fabriquer cette machine, Francisco Campos s'associe avec M. Outhier.
De cette association naquirent deux sociétés,
La Société Française de
Matériel de Bureau dirigée par M. Outhier
et
La Société Française des
Brevets LogAbax dirigée par Francisco Campos située au 16 rue de
l'Arcade PARIS 8e.
1947 - La société LogAbax emploie une vingtaine de personnes et une usine
est créée à Malakoff rue Guy Mocquet.
1948 - Fabrication des machines comptables LogAbax par la société
Bariquand et Marre.
1948-1950 - LogAbax étudie un compteur électronique avec MM CAMPOS, ENGEL et
COUFFIGNAL dans le dessein de construire un calculateur électronique.
1968 - LogAbax et Bariquand et Marre fusionnent et prennent le nom de
LogAbax S.A.
1981 - Suite à son dépôt de bilan, la société LogAbax est rachetée par
Olivetti et prend le nom de
Société Nouvelle LogAbax.
1988 - Olivetti France et la Société Nouvelle LogAbax fusionnent et
deviennent
OLIVETTI-LOGABAX.
Musée LogAbax
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Discuter:LogAbax
»
Un musée des machines LogAbax
a été créé en 1976 à Meaux, que sont
devenues les machines de ce musée ?
Une machine était visible dans les couloirs de l'I.A.V. Paris (Issy les
Moulineaux puis Gentilly).
Qu'est-elle devenue après le transfert de l'I.A.V à Aubervilliers suite à la Fusion d'Olivetti et LogAbax ?
Bariquand et Marre
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Bariquand_et_Marre »
Bariquant et Marre était une entreprise de mécanique française. Elle
exista de 1834 à
1968, date à laquelle elle fusionna avec la
Société Française des Brevets
LogAbax.
Historique de l'entreprise [1]
La Maison Bariquand fut fondée en 1834 par Jules Bariquand dans un
atelier situé rue
Oberkampf à Paris. Avec la collaboration de son fils Émile la Maison devint
Bariquand & Fils.
En 1860, débute la fabrication de
machines à coudre. Pour Bariquand, la
machine à coudre
fait partie de sa production de
machines-outils de précision [2].
Après la guerre Bariquand arrête la fabrication de la machine à coudre et se
tourne vers
la fabrication de machines spécialisées pour la fabrication de pièces de fusils
interchangeables. Par la qualité de ses fabrications mécaniques, les Ministères
de la
Guerre et la Marine lui confièrent d'importantes commandes portant notamment sur
des
pièces pour les fusils Chassepot et Gras.
En 1878, Émile Bariquand est le rédacteur d'un rapport du jury international de
l'Exposition universelle de 1878,
sur le matériel et les procédés de la couture et de la confection des vêtements
[3].
À la fin du XIXe siècle, les Ateliers Bariquands & Fils s'adjoignirent la
collaboration de
Charles Marre et deviennent Bariquand & Marre.
En 1900, la société en nom collectif
Bariquand & Marre est transformée en
Société anonyme.
Elle exploite des ateliers de mécanique et de fabrication diverses, 127, rue
Oberkampf,
rue Moret, Impasse Monti et Cité Griset à Paris sous la direction d'Émile
Bariquand.
Présentation lors de l'Exposition universelle en 1900, de deux systèmes
d'appareils
d'allumage à distance des becs de gaz, le self-allumeur et le robinet
self-allumeur basés
sur le principe du pyromètre. Également présentés lors ce cette exposition un
micromètre à
friction et un banc micrométrique (comparateur), un trusquin micromètre, un
amplificateur,
une machine à fraiser horizontale, une machine à fraiser verticale, un appareil
à tailler
les crémaillères [4].
En 1904, Charles Marre prend la direction des Ateliers au décès d'Émile
Bariquand. Réputés
dans la mécanique de précision, les ateliers sont la plus importante société de
machine-outils française.
En 1914-1918, l'activité des Ateliers consiste à exécuter des fournitures de
guerre,
pièces pour fusils et pour fusées. Elle réalise également des tondeuses, des
carburateurs
pour avions, des machines-outils. Le 24 mars 1918, un obus de la Grosse Bertha
tombe sur
l'atelier de la rue Oberkampf et cause des dégâts matériels importants sans
victimes. Un
atelier est créé a Villeurbanne en octobre 1918 dans un but de décentralisation.
Après la guerre, sans commandes militaires, les activités antérieures sont
développées et
de nouvelles fabrication sont lancées, châssis pour les automobiles
Sizaire-Berwick,
compteurs à eau et mise au point de tondeuses électriques. Le département
machines-outils
en constante diminution est cédé en 1927.
En fin d'année 1928, des nouveaux locaux sont achetés et aménagés, 79, avenue
Aristide
Briand à Arcueil. L'ensemble des ateliers de Paris y sera transféré au cours de
l'année 1933.
En 1935, Charles Marre âgé de 77 ans transmet ses fonctions à Georges Bariquand,
petit-fils du fondateur de l'entreprise.
En 1939-1940, reprise des fabrications d'armements et d'appareils de précision,
poursuite
de la productions des tondeuses.
En 1946, la Société anonyme est transformé en SARL jusqu'en 1948 où elle
redevient SA.
À cette époque devant la chute des ventes de tondeuses, la fabrication de
filières
et peignes à filer sont entreprises. Les
Exploitations électriques et
industrielles
deviennent majoritaire au conseil d'administration. La fabrication des machines
comptables
LogAbax conçues par Francico Campos est entreprise.
En 1952, les nouveaux bâtiments en bordure de l'avenue Aristide Briand à Arcueil
sont terminés.
En 1955, l'activité tondeuses est cédée à une entreprise de Thiers et une
nouvelle fabrication débute :
la machine à justifier et à composer Optype, invention de Messieurs Bouffilh et
Savigny.
Le 1er juillet 1968, les Ateliers Bariquand & Marre fusionnent avec La
Société française
des Brevets LogAbax et prennent le nom de
LogAbax S.A.
Notes :
1 -
Historique des ateliers Bariquand & Marre : Essai sur la vie du fondateur de
la Société
LogAbax, Francico Campos (C. Abriou LogAbax Juin 1976) .
2 -
Monique Peyriere, "L'industrie de la machine à coudre en France, 1830-1914",
dans Bergeron Louis (eds),
La révolution des aiguilles. Habiller les Français et les Américains,
19°-20°siècles,
Editions de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, 1996, p 95-114.
3 - Titre : Exposition universelle internationale de 1878 à Paris. Rapports du jury
international,
Auteur : Ministère de l'agriculture et du commerce Bariquand Emile, Imprimerie
nationale Paris, [1880-1884],
Description : 14 vol. ; 24 cm
Volume : GROUPE VI. - Classe 58. Rapport sur le matériel et les procédés de la
couture et de la confection des vêtements,
Cote : CNAM 8° Xae 277-10.3
4 - Titre : Exposition universelle internationale de 1900 à Paris. Rapports du jury
international,
Auteur : Ministère du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes,
Volume: Groupe IV. - Matériel et procédés généraux de la mécanique. Troisième
partie. Classes 21 et 22,
Imprimerie nationale Paris, 1903, Cote CNAM 8° Xae 568.3 Volume Groupe XII.
-
Décoration
et mobilier des édifices publics et des habitations. Deuxième partie. Classes 72
à 75,
Imprimerie nationale Paris, 1902, Cote CNAM 8° Xae 576.2
Histoire de LogAbax par Claude Abriou
La machine de Blaise PASCAL
(1623-1662) :
http://pagesperso-orange.fr/therese.eveilleau/pages/truc_mat/textes/pascaline.html
http://archives.assemblee-nationale.fr/7/qst/7-qst-1985-11-11.pdf
71935.
-
15 juillet
1985 . - M . André Lajoinie appelle l 'attention de Mme le ministre du
redéploiement industriel et du commerce extérieur sur la situation de la société
Logabax.
Dans une précédente réponse (question écrite n° 54380, Journal officiel
du 31 décembre 1984, p . 5752),
le ministre faisait état d'engagements de la société nouvelle Logabax pour la
fabrication d'un nouveau
micro-ordinateur en présérie au 1er trimestre 1985, et en série au second
trimestre, devant permettre
la sauvegarde d'un nombre significatif d'emplois, ainsi que l'amélioration de la
balance commerciale.
Or, il semble que le groupe Olivetti utilise de plus en plus sa filiale comme
une société de négoce
servant à écouler ses produits sur le marché français .
Après avoir réduit de moitié son personnel, Logabax poursuit les licenciements
et veut fermer le site d'Arcueil,
la direction elle-même reconnaît pourtant que les commandes augmentent.
Il lui demande quelles dispositions elle compte prendre pour faire respecter les
engagements pris par Logabax
et éviter la fermeture du site d'Arcueil et les 110 licenciements
supplémentaires demandés par la direction.
Réponse. -
La société nouvelle Logabax a,
conformément aux engagements qu'elle avait pris
et qui ont été rappelés par le ministre du redéploiement industriel et du
commerce extérieur
dans sa
réponse à la question écrite du 6 août 1984 de M. Porelli, démarré la
fabrication de ses produits dans l'usine de Meaux.
Trois nouvelles lignes de fabrication ont été implantées et assurent la
protection de micro-ordinateurs 16 bits Persona 1600,
de terminaux points de vente Temco et d'imprimantes matricielles.
Parallèlement, cette société a réalisé un certain nombre d'investissements
complémentaires dans cette même usine de Meaux
et renforcé ses moyens au plan de l'organisation. Outre l'incidence favorable
sur la balance commerciale française
dans un
secteur stratégique, ces mesures, notamment l'extension du site de Meaux, ont
permis la sauvegarde d'un nombre significatif d'emplois.
En ce qui concerne l'usine d'Arcueil, la réorganisation opérée par la société
nouvelle Logabax
a conduit à la fermeture d'un site dont les capacités ne correspondaient plus
aux besoins de la firme.
La situation du personnel concerné a été examinée en concertation avec les
représentants du personnel, et un plan social a été élaboré.
Sur les 110 personnes employées, 20 ont été reclassées dans la société, 3 l'ont
quittée volontairement,
23 font
l'objet d'un départ en préretraite et 2 ont demandé le retour dans leur pays
d'origine sous l'égide de l'Office français de l'immigration.
Pour les autres, un important effort de reclassement interne et externe, ainsi
que de formation complémentaire
aux métiers de l'électronique a été entrepris dans un esprit de large
concertation .
Les pouvoirs publics concernés continueront de suivre avec une particulière
attention l'ensemble de ce processus.